Dans ce court post, je vais vous présenter quelques alternatives à la culture des sols sans appauvrir, ni polluer la terre.
Ces techniques ancestrales en vogue venues du monde entier, résultent de la création d’un éco-système permettant de faire collaborer toutes les espèces entre elles tout en préservant le sol.
D’ailleurs, Future mag (mon rdv magazine préféré ) a fait un super focus sur la permaculture en France et en Autriche.
Par exemple, à la Ferme du Bec Hellouin, en Normandie, endroit précurseur de la permaculture française. L’équipe de Future mag nous fait découvrir le savoir-faire issu d’une aventure familiale créée par un un couple de néo-ruraux : Charles et Perrine Hervé-Gruyer. On y favorise la biodiversité en associant les cultures, à l’opposé de l’agriculture intensive qui pratique la monoculture.
Le fait de mélanger les végétaux permet à ces derniers de se protéger mutuellement et naturellement mais aussi d’éloigner les insectes ravageurs.
Pour fertiliser le sol, Perrine Hervé-Gruyer utilise le Bokashi ou composte japonais. Le Bokashi est un composte permettant de transformer ses déchets ménagers en engrais vivant pour le sol, grâce à la fermentation.
Ils utilisent également la culture sur buttes qui a beaucoup d’avantages comme l’utilisation de très peu d’eau.
Comme Emilia Hazelipp qui semble la première avoir importé la culture sur buttes en France. S’inspirant des travaux de Masanobu Fukuoka et de Marc Bonfils, elle a créé ce qu’elle appelle les jardins « synergétiques » : sous forme de buttes, sans travail du sol, systématiquement recouverts de paille, des « chemins de culture » aux formes rondes et serpentiformes où gambade joyeusement une armée de canards coureurs se délectant des limaces. Source :Incroyables comestibles castres
Photo: Ferme du Bec Hellouin
En Autriche, à 100 km au sud de Salzbourg , à La ferme du Krameterhof, Sepp Holzer a pu créer ses jardins en pleine région montagneuse alors qu’il peut y faire -20 degrés en hiver.
Il s’est inspiré de la culture en terrasse des rizières de Bali. L’eau pénètre mieux dans le sol, il y a donc alors plus d’humidité et moins d’érosion.
Photo: Biomimesis
Comme dans cette région le froid est sec, Sepp Holzer a donc utilisé l’eau de source des montagnes qui alimente une dizaine d’étangs artificiels, répartis sur toute la surface de son terrain. L’objectif étant de nettoyer et régénérer l’eau entre deux étangs.
Cette association d’éléments naturels va permettre de jouer un rôle de purification grâce aux plantes aquatiques, aux nénuphars qui vont retenir les gros déchets ainsi que les pierres poreuses qui elles vont accrocher à leur surface les bactéries contenues dans l’eau.
Résultat, Sepp Holzer arrive à cultiver : Légumes, céréales, champignons, arbres fruitiers, poissons, herbes médicinales et volailles.
Photo : La Ferme du Krameterhof
Découvrez la vidéo de Future Mag :
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Retour aux sources: Débutante, mais sensible à l’environnement, depuis quelques mois je me suis profondément intéressée à la permaculture. Habitant Paris sous les toits, sans balcon mais ayant grandi à la campagne je me souhaite plus tard d’obtenir ces savoir-faire pour mon futur jardin. Et vous ?